Le contenu de mon assiette

Pour ce nouveau billet , je vais vous parler de ce que l'on trouve dans mon assiette.

Fully Raw
Depuis toute petite, j’ai toujours vu ma mère cuisiner, nous préparer de bons petits plats. Ma mère et sa cuisine, c’est une grande histoire, il faut dire. Rien que d’y penser, j’ai les odeurs de repas du dimanche midi qui me reviennent, humm que ça sentait bon ! Mon côté adepte du fait maison vient incontestablement de là.
Toutefois, depuis mon enfance, le contenu de mon assiette a bien évolué et il évoluera peut-être encore qui sait. Je dis que le contenu de mon assiette a évolué car à ce jour, on n’y trouve ni viande ni poisson, alors que j’en ai toujours mangé et que j’avais même une grosse faiblesse pour le carpaccio, le tartare ou encore le saumon fumé.

Vous devez sûrement vous dire du coup, que je suis devenue végétarienne, ce qui semblerait être logique au vu de ce que je viens de dire. Eh bien pour être totalement honnête, je ne sais pas si je suis ou non végétarienne. Le fait de passer de la catégorie omnivore à végétarienne ne m’emballe pas. Je n’aime pas l’idée de quitter une case pour rentrer dans une autre.

Vu que je ne me définis ni comme végétarienne ni comme omnivore, n’attendez pas de moi un combat sanglant pour défendre l’un ou l’autre. Le contenu de mon assiette a changé, oui mais c’est suite à un cheminement personnel. Un peu comme pour la création de Ninou écolo, je ne me suis pas réveillée du jour au lendemain en me disant, tiens je ne veux plus manger ni viande ni poisson. Non, ça s’est fait au fur et à mesure.
Vivre sans huile de palme
En ce qui me concerne, ma réflexion sur le contenu de mon assiette a commencé en regardant des reportages, sur la composition du Coca-Cola par exemple ou sur l’huile de palme et ses dégâts sur la planète.


Puis je me suis intéressée aux additifs alimentaires, vous savez les fameux E… quelque chose que l’on voit partout. Je me suis procurée le livre de Corinne Gouget sur le sujet et maintenant, je fais la chasse aux additifs dangereux (dans le livre, ils sont classés avec un code couleur : vert, orange, rouge, facilement identifiables du coup).

Au début, ce travail est fastidieux et décourageant car on se rend compte que l’industrie agro-alimentaire en met partout. Je vous invite à regarder dans vos placards pour voir s’il y a des E… sur les aliments que vous achetez. Vous risquez d’être surpris. La parade étant de se réapproprier sa cuisine et le fait maison avec des ingrédients de base et simples au final.

Mon cheminement a continué en enlevant de mon assiette la viande et le poisson issus de l’élevage intensif. Cette façon d’élever les animaux afin que nous les consommions me révulse. J’ai vu bon nombre de reportages sur le sujet et je ne peux plus faire comme si je ne savais pas. C’est vraiment la volonté de « lutter » à ma manière contre cet élevage intensif qui m’anime surtout qu’au final tout est lié. Pour nourrir ces animaux, il faut des quantités astronomiques d’eau et produire des céréales en grand nombre. Donc au final, cette méthode d’élevage détruit la planète mais nous aussi car la qualité de la viande ou du poisson n’est pas au rendez-vous, il ne faut pas se leurrer : rentabilité et productivité sont les mots d’ordre de l’industrie agro-alimentaire. Eh bien tout ça, moi, je ne peux plus !


De plus, je dois admettre que ça ne me manque absolument pas, ce qui est surprenant quand on sait que je me régalais d’un carpaccio ou de rillettes de porc. Et je dois même avouer que je me sens bien mieux depuis que je n’en consomme plus. J’avais des problèmes de digestion avec vomissements assez importants depuis mon ablation de la vésicule biliaire, ainsi que des migraines et là, depuis que j’ai arrêté la viande et le poisson, je n’ai pas eu un seul souci de digestion ou de migraines.

Je ne saurais expliquer ce phénomène mais les résultats sont là en tout cas et j’en suis bien contente. Je découvre de nouvelles saveurs, une nouvelle façon de cuisiner et je dois dire que ça me convient très bien. J’ai notamment une passion pour les jus de légumes et de fruits faits maison avec mon extracteur de jus!





Je terminerai cet article en citant Hippocrate :

"Que ton alimentation soit ta première médecine". 

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